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Moody, par Mause ©

Ô Mère Lune, m’entends-tu? Suis-je toute seule ici-bas? N’y a-t-il personne d’autre comme moi? Un être stellaire dépourvu d’ailes, marchant sur la terre parmi les mortels Ô Mère Lune, m’entends-tu? Comment te rejoindre au milieu des astres brillants? Pourquoi dois-je rester parmi ces bipèdes harassants? Je me complais dans la recherche constante des plaisirs charnels Dans les bras d’hommes et de femmes qui ne cessent de me susurrer des «je t’aime» Il sont sincères, certains d’être dévoués à mon corps chéri Mais la nuit, Ô Mère Lune, c’est de toi dont je rêve, c’est pour toi que je prie Mon amour brûle pour toi, et il brûlera encore Pour que tu viennes me chercher ici-bas Et me donner une place au côté de l’étoile du nord Ô Mère Lune, je ne vis et respire que pour toi




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