top of page
Photo du rédacteurMoody

Provocation, par Lakeisha ©

Moody se baladait dans le QG de sa démarche sournoise et fourbe, si peu vêtue que tous les regards se tournaient vers elle, tels des chiens en manque. Le pouvoir que la jeune femme possédait sur les hommes lui étira un rictus malsain, empli de perversité. Perversité même qu’elle ne pouvait combler qu’en la compagnie de ses deux hommes… Quand tous deux la souillaient de leurs puissances respectives, quand tous deux s’amusaient de sa douce et succulente chair, faisant ainsi trembler chaque parcelle de son corps froid, quand tous deux la surplombaient de leurs chaleurs corporelles différentes… Quand l’odeur du sexe emplissait la pièce, faisant perdre la tête des trois amoureux pour venir s’unir, quand le cœur comblé de Moody ne battait plus que d’une manière frénétique sans pouvoir y faire quoique se soit… C’était cette adrénaline sexuelle qui plaisait tant à la Lunienne, si bien que rien que d’y repenser cela lui arracha un frisson d’excitation qui, tel un serpent, ondula le long de sa colonne vertébrale pour venir se loger dans le creux de ses reins. Perdue dans ses pensées perverses, la demoiselle en oublia son but premier ; celui de retrouver son lézard préféré afin de l'embêter alors qu’il entraînait les nouvelles recrues. Ce fut donc dans la cour de l’Arène des Obsidiens que Moody croisa le regard froid de son mari, qui ne faisait preuve d’aucune once de pitié face aux recrues, désespérément mortes par le dur entraînement que menait Lance. Moody vint alors s'asseoir sur un muret, légèrement en hauteur, jambes croisées, buste en avant qui nous laissait plonger dans son décolleté sans fin. Un léger rire s’empara alors de sa gorge, lorsque Lance laissa échapper un grognement de mécontentement ; il ne supportait pas qu’elle se trimballe ainsi, à la vue de tous alors qu’elle était à lui. D’une voix féroce, imposant le respect, il grogna aux recrues que la séance était finie, et qu’ils pouvaient ainsi, retourner à leurs occupations. Chose faite, le Lézard se retourna vers sa femme, le regard empli de désir mais la mâchoire serrée, signe d’une énervement certains. Cela, allait très mal finir pour Moody, la belle Lunienne.



7 vues0 commentaire

Komentáře


Post: Blog2_Post
bottom of page