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  • Photo du rédacteurMoody

Un conte de fée, par Vanemitas ©

Un hurlement strident déchira les cieux. Par réflexe, tous ceux présents sur le champ de bataille protégèrent vainement leurs tympans à l’aide de leurs mains. Le hurlement reprit, la terre trembla sous les pieds de tous les soldats comme si, répondant à ce cri de fureur, elle menaçait de tous les engloutir. Il cru que son cœur allait s’arrêter mais à sa grande surprise ce ne fut pas le cas.

Il était toujours là, debout, brusquement balayé par les bourrasques chargées de poussières qui lui mordait les joues comme pour le prévenir, lui, simple mortel que le spectacle qu’il allait voir ne lui était pas destiné. Encore ce cri, plus proche cette fois, tellement fort qu’il cru devenir sourd, accompagné d’une puissante secousse comme si quelque chose avait atterri sur le sol, quelqu’un plutôt.

Leiftan cru que c’était qu’une illusion de son âme tourmentée, mais en s’approchant, avec difficulté de la personne qui avait capté son attention, il se rendit compte que c’était réel, qu’elle était réelle.

- MOODYX, hurla-t-il avec tout la force dont il était capable. Mais sa voix ne l’atteignit jamais, sans doute emportée par les vents furieux qui se déchaînaient à l’endroit ou elle se tenait. Le lorialet se rendit compte au bout de quelque seconde que la jeune fille ne se tenait pas sur un rocher, loin de là. Il eu du mal à l’avouer mais il eu la peur de sa vie quand il comprit d’où provenait la source de ces hurlements sauvages.

Un dragon.

Immense et sombre. Sur tout son corps, les écailles pareilles à du charbon frissonnaient, comme animée d’une vie propre, menaçant quiconque oserait s’en approcher et sen ailes maintenant repliées sur elle-même brillait d’un éclat semblable à du sang. Des coulées de lave gouttaient de sa gueule entrouverte, avant de glisser sur le sol, brulant ainsi la terre a vif.

Moodyx se tenait accroupie sur le cou du dragon, arme à la main, toisant de son regard tous ces hommes qui s’entre-tuaient pour des raisons futiles, et qui s’en prenaient à des innocents. Sans s’en rendre compte, elle avait adopté le comportement de Drogon, son dragon. Ses lèvres étaient retroussées sur ses dents, ses yeux brillaient d’une lueur ardente et son visage était farouche comme celui d’un animal sauvage. Mais elle se détendit lorsqu’elle croisa le regard du Lorialet, qui lui continuait de courir dans sa direction.

Les contes de fées existent, mais c’est la princesse qui dompte le dragon et qui va sauver le blondinet charmant.


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